samedi 15 avril 2017

L'influence future des médias sociaux: bilan final


L'évolution des médias sociaux transforme notre société depuis déjà quelques années et rien n'indique que cette tendance va en ralentissant. La création de liens interpersonnels est en croissance stable depuis quelques années déjà. Le nombre d'utilisateurs plafonnera éventuellement une fois que tous les internautes (3,8 milliards en 2016) seront connectés aux réseaux sociaux (74% en 2016). La grande majorité des pays développés étant déjà bien connectés aux réseaux sociaux, presque tous les milieux ont désormais intégrés ceux-ci dans leurs communications de tous les jours.

L'évolution des réseaux sociaux a des implications dans toutes les sphères de la société mais nous nous attarderons ici spécifiquement aux enjeux relatifs aux droits des citoyens.

 

Les droits

Sans entrer dans les spécificités des différentes législations des pays développés, nous considérerons que les citoyens ont les droits tels qu’énoncé dans la Déclaration universel des droits de l'Homme. Plus précisément dans le contexte des réseaux sociaux, chaque individu a droit à:
  • l'égalité;
  • la sécurité;
  • la vie privé;
  • l'honneur et la réputation;
  • la liberté d'opinion et d'expression;
  • la propriété intellectuelle.

 

Situation actuelle 

Le 29 mars dernier, Pew Research Center publiait un rapport d'étude portant sur le futur de la liberté d'expression, les "trolls", le caractère anonyme et les fausses nouvelles en ligne. Cette étude dresse un bon portrait de la situation actuelle et présente l'anticipation de plusieurs sommités. Les faits saillants de cette étude seront partiellement repris pour la situation actuelle.

 

L'égalité

Le problème d'égalité en est un qui dépasse largement les réseaux sociaux et malheureusement, le monde virtuel a hérité de la culture du réelle. Malgré les efforts gouvernementaux et les différentes initiatives juridiques, la culture de peur (également utilisée par les gouvernements) induit un réflexe de fermeture à la différence. Les situations de discrimination sur la base de la race, la religion, la sexualité, etc. sont encore trop courantes.

 

La sécurité

Les réseaux sociaux présentent des enjeux de taille à l'égard de la sécurité des personnes. De plus en plus, les groupes extrémistes utilisent les médias sociaux pour faire de la propagande et radicaliser les militants potentiels. Les médias sociaux sont également utilisés par les groupes terroristes et criminels pour coordonner leurs actions.
D'autre part, un mouvement émergent en Amérique du Nord consiste à utiliser les médias sociaux comme armes d'attaque à l'information et les communications d'un état adverse. Les pays asiatiques ont, selon certains experts, une avance notable dans ce domaine.
Enfin, un autre risque de sécurité vient du phénomène des "trolls". Ces personnes qui profitent de l'anonymat de l'Internet pour intimider et provoquer la zizanie sont à l'origine de violence psychologique qui transcendent parfois même le monde virtuel en se concrétisant pas des actes de violence et/ou d'agression physique.

 

La vie privée

Le concept de réseau sociaux est un peu contradictoire avec celui de vie privée. La richesse des réseaux sociaux prend racine dans le partage et l'ouverture des connexions entre les utilisateurs. Les plateformes d'échanges mettent tout en œuvre pour que les utilisateurs partagent le plus d'information possible. À partir des informations partagées, il est possible de déduire plusieurs éléments de la vie privée d'un individu.
Dans le cas de la vie privée, l'enjeu est double parce d'un part, le citoyen agit de manière volontaire en divulguant des informations personnelles et d'autre part les  informations partagées peuvent être exploitée par les autres utilisateurs (pirates, états, corporations, etc.) du réseau  à leurs propres fins.
Bien que plusieurs mécanismes de sécurité existent, le problème demeure difficile à contrôler en raison de la naïveté des utilisateurs.

 

L'honneur et la réputation

La puissance des réseaux sociaux est aujourd'hui telle qu'il est possible d'atteindre à la réputation et l'honneur d'un  individu. L'anonymat fourni par les médias sociaux combiné à l'effet de groupe dégénère parfois au point de brimer l'individu.
Les lois de plusieurs pays développés sont toutefois en évolution afin d'outiller les états pour protéger les individus.

 

La liberté d'opinion et d'expression


Une des grandes forces des médias sociaux est leur ouverture quant à la liberté d'expression. Celle-ci est toutefois limitée par certains états où un contrôle est imposé sur la liberté d'expression.

 

La propriété intellectuelle

La diffusion et la partage de matériel sous droits d'auteur est une réalité quotidienne des médias sociaux mais plusieurs outils automatiques permettent de détecter les utilisations abusives. Des outils d'analyse et comparaison de contenu permettent généralement de bloquer les contenus non autorisés.  

 

Situation 2018

L'évolution des droits est malheureusement lente mais les initiatives et jurisprudences des dernières années se concrétisent par l'apparition et l'ajustement de lois. Certaines droits, dans le contexte des médias sociaux étaient parfois contradictoires et ces contradictions ont été mises au jour et freinent quelques initiatives. À titre d'exemple, la liberté d'expression est un droit fondamental qui peut être utilisé négativement pour atteindre à la réputation et à l'honneur d'un tiers.
Les états développés chercheront actuellement à augmenter leur influence sur les citoyens afin d'assurer leur survie politique tant que pour assurer l'adoption de leurs politiques. Ils cherchent aussi à limiter la capacité des groupes terroristes et/ou criminels à propager leur messages et coordonner leurs activités.
Plusieurs nouveaux services ont été développés autour de l'Internet des objets afin de faciliter l'automatisation de nos vies. Les plateformes sociales sont toujours intéressées à connaître les habitudes domestiques des utilisateurs. Ils cherchent inlassablement des incitatifs à partager la température du salon et la couleur des lumières de la cuisine...
Sur le front de l'honneur et surtout de la réputation, plusieurs lois sont en cours d'élaboration et ce problème criant est de mieux en mieux encadré.

Situation 2022

Afin d'évaluer la situation 2022, il est d'abord essentiel d'anticiper le contexte technologique et social.

 

Contexte technologique

Dans les prochaines années, il est vraisemblable de croire que l'accès aux medias sociaux aura évolué à l'égard de l'interface utilisateur. L'adoption de la réalité virtuelle à la fin des années 10s permettra d'offrir une expérience sociale complètement renouvelée et encore plus englobante. Il est même possible que l'accès au réseau soit en continu et que le partage ne soit plus de quelques phrases mais plutôt de segments de vie en temps réel. Les services tel que Facebook Live et Periscope qui étaient exploratoires en 2017 feront désormais parti de la réalité des communications et 2022.

 

Contexte social

Le climat social de 2017 étant déjà instable, il est difficile d'anticiper précisément l'univers social cinq ans plus tard. La tendance de segmentation contraire au regroupement des années 2000 devrait se poursuivre pour données place à plus d'états souverains et indépendants tant dans leur économie que leur société. Paradoxalement, les barrières physiques seront plus grandes alors que les barrières sociale s'abaisseront. Les conflits politiques et militaires feront certainement parti du quotidien de plusieurs pays mais les efforts diplomatiques auront probablement maintenu la menace du guerre mondiale à distance.
En 2022, l'attrait des médias sociaux combiné aux technologies de réalité virtuelle multi-sensorielle (issue du monde des jeux vidéo) aura probablement un effet de dépendance important. Le début des années 20s coïncidera probablement aussi avec l'avènement de la vie en ligne. Certains utilisateurs préféreront vivre en ligne plutôt que dans la réalité. Ce comportement bien que marginale pourrait être à l'origine d'un nouveau style de vie basé sur une économie virtuelle qui s'est d'abord développée dans le monde des jeux vidéo à la fin des années 10s.

 

L'égalité

L'évolution des réseaux sociaux vers une technologie d'immersion permettra d'isoler l'individu réel de son "avatar" virtuel. Une minorité visible pourra ainsi s'intégrer à des groupe en cachant ses caractéristiques réelles. Bien qu'il s'agisse d'une égalité artificielle, elle offrira néanmoins un moins de socialisation sans barrière biologique ou idéologique préconçue.

 

La sécurité

Les principaux médias sociaux sont désormais très réglementés ce qui réduit leur attrait pour les groupes cherchant à organiser ou coordonner des activités illégales. Des plateformes sociales de "niches" ont toutefois pris le relais et offrent même des outils favorisant la confidentialité et l'anonymat des communications.
En tant que support à la vie sociale les réseaux sociaux seront une cible constante d'attaques par des états ou corporations ennemis. Un peu comme lors des élections de 2017, les réseaux seront pollués d'informations contradictoires ou divergentes. Bien que la majorité des utilisateurs soit désormais au fait de la situation et attentifs aux sources d'informations, ce "bruit" crée encore de la confusion.
Le phénomène des "trolls" est encore un problème en raison de la capacité d'anonymat. L'ampleur du problème est toutefois relativement bas en raison de mécanismes sociaux élaborés par les fournisseurs de réseaux sociaux et les utilisateurs. Ainsi, ces individus, fauteurs de troubles, sont bannis des réseaux presque automatiquement.

 

La vie privée

Les problèmes relatifs à la vie privée ont été à l'origine de plusieurs scandales, et vols d'identité. Progressivement, les utilisateurs ont appris à gérer l'information sécuritaire à partager et l'information à maintenir discrète. Le vrai gain est toutefois dans les plateformes d'immersion permettant la "vie" en ligne de manière complètement anonyme. De cette manière, il devient possible d'avoir une vie dans cet univers qui ne nuira pas à la vie réelle.
Les corporations continuent de constituer d'énormes banques de données pseudo anonymes permettant d'offrir des services sur mesure à leurs clients.

 

L'honneur et la réputation

Au même titre que pour la vie privée, les problèmes sont moindre qu'en 2017, mais ils font encore parti de la réalité des réseaux sociaux traditionnels. L'anonymat offert par les plateformes d'immersion élimine quasi totalement les problèmes liés à l'honneur et la réputation.

 

La liberté d'opinion et d'expression

Le contrôle exercé par les états sur la liberté d'expression s'est malheureusement empiré pour tenter de contrôler la propagandes des différents groupes criminels et terroristes. Les plateformes d'immersion présentent peu de contrôle à ce titre mais ne sont toutefois pas accessibles dans tous les pays.

 

La propriété intellectuelle

L'utilisation de matériel protégé dans les réseaux sociaux profite de mesures de contrôle encore plus grandes qu'en 2017. Le partage de ce type d'information est facilité par la mise en place graduelle d'un système de micro-ristournes proportionnelles automatiques sur l'utilisation de matériel protégé.

 

Situation 2042

Il y a 25 ans le premier texto était transmis. Il y 25 ans l'Internet comptait 750 000 connexions alors qu'elles dépassaient le milliard en 2017. Le Web en était à ces premiers pas avec le premier serveur Web  mise en ligne en 1990. Les choses ont énormément changées dans les 25 dernières années et la vitesse d'évolution est croissante.
Pour le bénéfice de l'exercice, nous nous projetterons dans un futur où l'humanité a résolu ses crises économiques, climatiques et socio-politique sans s'autodétruire.

 

Contexte technologique 

La loi de Moore prédit globalement que les capacités informatiques doublent à chaque année. En 2042 les capacités technologiques devraient donc être 30 milliards de fois plus puissantes que celles connues en 2017.
En 2042, l'utilisation d'implants cybernétiques est courante et la quasi-totalité des humains sont interconnectés électroniquement. La robotisation a permis de réduire considérablement les travaux physiques. La croissance de la population est contrôlée afin de respecter les ressources naturelles disponibles et limiter la surexploitation.

 

Contexte social

L'accès à des mondes virtuels avec une interface synaptique (branché partiellement au cerveau) est très attrayant pour la population. Un peu à l'image de la "Matrice", les humains se connectent dans une simulation sociale pour y vivre une expérience nouvelle. La majorité des interactions passent par cet univers où la distance n'existe plus. Dans cet univers les moyens de communications sont divers et l'accès à l'information et aux personnes est entièrement géré dans ce système.
Les systèmes économiques capitalistes du 20ième siècle ont été remplacés par un système basé sur une utilisation équitable et responsable des ressources.

 

L'égalité

La démocratisation des médias sociaux a facilité l'accès à l'égalité. L'absence de lien fort entre l'univers virtuel et le réel permet d'assurer une forme d'égalité dans les médias sociaux. Ce contrôle sur l'égalité est évidemment tributaire de l'égalité sociale existante dans le monde réel.

 

La sécurité

L'époque où les réseaux sociaux étaient utilisés pour attaquer les personnes physiques et maintenant révolue. Le phénomène est plutôt inverse. Les ressources physiques étant limitées le monde de possession et de capitalisme s'est transporté dans les univers virtuels. De manière marginale, on observe que des individus sont physiquement menacés pour tenter d'extorquer des biens virtuels.
Des pochettes d'individus anti-virtuels existent aussi. Ceux-ci tentent de mettre terme à ces univers.

 

La vie privée

Le degré d'immersion et d'intégration est tel dans les mondes virtuels que ceux-ci doivent désormais composer avec les problèmes de vie privée vécue dans les réseaux sociaux dans les années 2010s. D'une situation complexe en 2017, la situation s'est empirée en raison de concepts flous. Un avatar (personnage virtuel) représentant un individu n'existe que dans le monde virtuel mais pourrait vouloir aviser ses amis d'une activité réalisée virtuellement. L'accès à cette information ne devrait être possible que pour les personnes choisies.

 

L'honneur et la réputation

Au même titre que pour la vie privée, les concept d'honneur et vie privée sont plus importants à l'intérieur des mondes virtuels qu'à l'extérieur. L'honneur d'un avatar est parfois attaqué mais les contrôle d'accès font en sorte que les médisants peuvent être expulsés. Cet élément dissuasif est relativement efficace. 

 

La liberté d'opinion et d'expression

La beauté des univers virtuels est qu'ils sont segmentés en fonction des choix de l'utilisateur. Ainsi, chaque utilisateur connais les règles d'éthique du monde dans lequel il évolue. À l'instar d'un jeu vidéo en fonction du thème du jeu, certaines actions sont permises et attendues alors que dans un autre ces mêmes comportements sont inacceptables. Cet multitude de mondes permet d'assurer, d'une part la liberté d'expression et d'autre part de contrôler le comportement des utilisateurs en fournissant les espaces nécessaires pour s'exprimer librement.

 

La propriété intellectuelle

La notion de propriété intellectuelle est encore bien présente mais elle prend plus la forme de notoriété que de biens monnayables. Un auteur demeure propriétaire de ses œuvres mais n'en retire pas nécessairement de bénéfices financiers. Un peu selon les modèles "Open source" et "copyleft" existant en 2017, les œuvres peuvent être utilisées librement selon certaines règles spécifiques mais la notoriété apporte toutefois des avantages. 

 

Conclusion

Les médias sociaux ont définitivement transformé le monde développé dans la dernière décennie. Dans la foulé de la globalisation économique, ils ont fourni un support social pour concrétiser la mondialisation en facilitant la communication et le maintien des relations indépendamment des distances et du moment. La planète est désormais petite et le taux de croissance de l'adhésion est voué à un ralentissement avec des taux de pénétration de plus en plus élevé.
La compétition dans le marché des médias sociaux est féroce et chacun cherche l'avantage ou la nouvelle idée qui ira chercher l'attention des utilisateurs. Quel chemin prendra son évolution est une question très intéressante et aussi simple à anticiper qu'une troisième guerre mondiale ou le prochain écrasement économique. Plusieurs outils et tendances existent mais le monde des médias sociaux coexiste avec le monde de la politique, de l'économie et de l'environnement. Tant de facteurs instables et impossibles à prédire.
Néanmoins, une chose est certaine, les médias sociaux ont permis de connecter et rapprocher les gens et il n'y a pas de retour en arrière possible. Peu importe ce que l'avenir réserve, les humains demeureront des êtres de société (avec les avantages et inconvénients que cela implique) et  ils auront toujours le besoin viscéral de partager et ce, sur une planète de plus en plus petite.



jeudi 6 avril 2017

Facebook lauches tools to curb revenge porn

After unsuccessfully battling against a case in court in Northern Ireland, Facebook decided to embrace the cause instead of fight it. A girl who cannot be named because of her age decided to take it to the court with Facebook after a picture of her was posted and reposted several times. Facebook had partnered with Microsoft in 2011 to implement a tool to detect child exploitation as well as copyrighted material. While it's unclear why the picture of the plaintiff was not detected by the tool, the company decided to step up its game in the fight against non consensual posting.

Posting picture of video without consent or knowledge of the subject is not a new idea but at first, people were scrupulous of exploiting others in that way. Sadly, unscrupulous ones dared to post without consent and they gained power over their victims. The door was open. Now there is even a name for the trend "revenge porn". People created Facebook group to share and exchange pictures and video just like trophies or baseball cards. 


I will not delve in the human aspect of the problem nor the social root of those behaviors but just mention that the Internet and social media offer new possibilities that can be used to good and bad ends. Those possibilities can surely be put to good as sophisticated tool that could help curb the trend. But the best way to address the problem will always be awareness. Knowing that a trap exist is the first step to avoid it. In that sense, Facebook and Cyber Civil Rights Initiative developed a guide explaining how to remove and report non consensual material.

mercredi 5 avril 2017

Social media and children

Today's children and teenagers were born in a world where social media is part of the life as much as air. They are interconnected at a very young age and Internet is an integral part of their life and persona. The parents of this generation face a new challenge: managing the use of social network.
Not so long ago, parents could control the social relation of their kids by controlling the physical access of the house. That was it. "You cannot go out tonight!" Kids had to meet in person to engage in a relation. Then came the phone. Even then, parents could control access to the phone. Now with the Internet, kids have many entry points to the network: Computer, smart phone, tablet, TV, TV receiver, etc. Internet is everywhere anytime.

The good

Social media can be beneficial for children when used properly and reasonably. It can help them sharpen their social skills, get technical knowledge, help academic learning, etc. It cans also help in developing self confidence and self esteem.

The bad

Conversely, Internet can influence negatively the development of the brain. It can interfere because it mess with our hormone and specially the rewarding system. Our brain needs us to move to develop fully. We have to experience the world with our whole body and senses not just the eyes.

The ugly

The Internet and social media are dangerous in many aspect. They can meet with strangers that will try to harm them. The can also disclose information about themselves or your family or even get bullied.

The parent role with social media is of great importance. Educating, discussing and establishing trust with your children should be your priority in this matter. Talk to them of the benefits, dangers and the rational of the rules. Be clear and transparent, as parent you have the right and the obligation to monitor and control what they do on the Internet. As time pass and they mature, they will become more responsible and knowledgeable of the risks, good habits and traps of social network.

mardi 4 avril 2017

Monetize the word of mouth

In the eternal search for attention and access to market, businesses now turn to "influencers" to reach specific target and promote their products. Influencers are people that have strong following on social network and that are ready to spread a good word for a product/service/brand in return of some incentive. They are literally selling their word of mouth.

One more twisted way to use / manipulate people into buying stuff. I suppose it's fair game to use any mean necessary to get someone to buy. Still, I have a problem with the idea that someone I follow and probably trust would be "paid" to influence me. How can I trust anything said by anyone if there is always a probability that they are paid to write good comments.

I'm sure most of the influencer will only promote product that they actually like but there is certainly some that will push for products they don't necessarily like. At the end, it's all about credibility for those who doubt. But just like the for TV advertisements of the 50s few doubt. They had to put rules and laws about advertisement because marketer exploited the credulity of the people to lure them into believing anything. TV advertisement was a relatively simple medium to regulate but how to do that on social media?

Annd there is more, a recent study found that more people, mostly the new generations, get their news from social media. I'm getting nervous by the minute...


lundi 3 avril 2017

The coming of age of the Internet of things

That's it, 2017 is the year of the final push to make Internet of things (IoT) a reality for the mass. IoT is not a new thing, the concept of device connected to the Internet first appeared in the 90's by different proof of concept. At the turn of the century the first commercial devices connect to the Internet made their way to the market. The name Internet of Thing was coined in 1999 by Kevin Ashton as the title of a presentation to Proctor & Gamble. In less than ten years, devices all around the world would get connected exponentially and it's between 2008 and 2009 that the numbers of devices connected to the Internet surpassed the number of users.

So for the past ten years, IoT outnumbered Internet users. Still, the marketers are hammering the IoT message as the "new thing". It looks like the companies want to cash-in on their investment. So you can be sure that in the next months and years there will be a lot of new things that you didn't know were essential to your life. Suddenly, it will be unthinkable to live without lights that can be lit from the Internet. Once more, they will pressured us to buy technologies that are irrelevant to our live but are so fashionable.

Be aware that the big payoff for the IoT is in your privacy. The marketers want to target their publicity with a maximum of precision. Every ads that don't reach the right audience is money wasted. IoT will give all sorts of information about you, your life, your habits, etc. I am convinced that this will benefits some and may even save life in the end. But is it worth it? Does anyone still value the privacy of the home?

jeudi 30 mars 2017

The coming cyberwar

In his book Cyberspies - The Secret History of Surveillance, Hacking, and Digital Espionage, Gordon Corera present a thorough timeline of espionage form the great nations of the world. From the first code breaker of World War I to the hackers of today. Since all government are good secret keepers the more you go back in time the more you have access to declassified information. For the actual reality, he relies on leak information and extrapolation but it is still very relevant and credible. 

According to the BBC journalist, the next war will likely fought not only on terrain but also in cyberspace. In fact the war is already started in someway. All the great nations are equipped with armies of hackers searching for weaknesses, placing logic bombs all around waiting to strike. The link between cyberworld and real world is becoming stronger by the day. The next wave of innovation will likely be in the form of Internet of Thing. All devices connected to the Internet...

By linking our houses, our building, our critical infrastructures to the Internet, we open the door to the script kiddies, the small hackers but also to the state-sponsored hackers. In case of a major conflict between two states it is likely that attacks would be made on domestic and public targets. The overall lack of security in networks puts us all at risk of becoming a target. 
As for now, not unlike the arms race of the cold war, every body is planning and looking for weakness but no one wants to make the first move knowing that an attack would like be answer to the Nth level. The cyberworld is still a bit more tricky because of the pseudo anonymity. The attacker must be identified before any reply and that may not be easy to do. 

mercredi 29 mars 2017

Bilan d'un premier billet: Fausses nouvelles

Il y a quelques semaines voyait le jour mon premier billet de blogue.
Étant plutôt discret de nature, j'ai tenté de monter un blogue anonyme mais l'opération s'est avérée beaucoup plus complexe qu'anticipée.
J'ai donc décidé de m'assumer et d'utiliser mon compte gmail.
Initialement, la plateforme Wordpress était mon premier choix. Toutefois, lorsqu'est venu le temps d'ajouter Google Analytics la situation s'est encore complexifiée. Par souci d'intégration j'ai donc tout transféré sur la plateforme de Google: Blogger. Techniquement, j'étais prêt.

Quoi dire maintenant...
J'ai jonglé avec plusieurs sujets avant de m'arrêter sur un qui pourrait être d'intérêt à la fois pour un lecteur et un rédacteur. Après plusieurs tentatives et plusieurs lectures, je me suis arrêté sur les fausses nouvelles.

Qui suis-je sur les médias sociaux?
Une fois mon texte bien rédigé, il ne me restait qu'à attirer des lecteurs. Le problème est que je n'ai aucune présence dans les réseaux sociaux. J'ai créé un compte Facebook il y a dix ans. J'ai fait un profil partiel, mis une photo, navigué un peu dans l'interface et me suis déconnecté sans y retourné. L'expérience avec Twitter est semblable. Ma plus grande activité sur les réseaux sociaux consiste à accepter les invitations LinkedIn que je reçois de mes collègues de la "vrai vie réelle". Ce réseau me permet de garder à jour mon carnet d'adresse.
J'ai donc dû élaborer des publications sur ces trois réseaux expliquant ma démarche académique afin de signaler l'existence de mon blogue.
D'abord sur Facebook où j'ai expliqué la démarche suivi et invité mes relations à consulter mon blogue. 


Ensuite un court message sur LinkedIn.

J'ai aussi été alerte aux nouvelles relatives à mon blogue afin de profiter de la recrudescence de l'intérêt pour créer des nouveaux liens. J'ai retwitté et répondu à une nouvelle en prenant soin d'y lier mon blogue.


Fréquentation


Pendant la période de 7 semaines observées, le billet a été vu 127 fois.
80% des utilisateurs étaient nouveaux.
Le pic du premiers correspond à la réponse à l'article de RFI Mag.

Les données géographiques sont surprenantes considérant l'étroitesse des mes liens sociaux et la langue utilisée pour le billet.

De toute évidence, ma stratégie de diffusion n'a pas été très efficace. Pour générer du trafic sur un blogue, il faut absolument être actif sur les réseaux sociaux, habitude encore bien loin de ma réalité. Quelques messages ne sont pas suffisants pour créer un impact et attirer des lecteurs en dehors de ma famille immédiate. Un rédacteur actif doit maintenir une visibilité et un intérêt pour les lecteurs sur une base quasi quotidienne. Il doit également créer des liens avec d'autres créateurs et influenceurs afin de partager et élargir les auditoires.
Au-delà de la stratégie sociale, le contenu et l'approche de rédaction sont également des facteurs de popularité très important. Le texte rédigé ne présentait pas de caractéristiques virales mais plutôt celle d'un éditorial sans fil conducteur avec des messages précédents ou subséquents. Il faudrait plusieurs autres billets gravitant autour de concepts maîtres pour permettre la construction d'une base de lecteurs et de générer de l'intérêt par le partage sur d'autres réseaux sociaux.
L'expérience fut très enrichissante et me permettra de mieux cibler mes actions pour une éventuelle nouvelle initiative.

François M. Tremblay