mercredi 29 mars 2017

Bilan d'un premier billet: Fausses nouvelles

Il y a quelques semaines voyait le jour mon premier billet de blogue.
Étant plutôt discret de nature, j'ai tenté de monter un blogue anonyme mais l'opération s'est avérée beaucoup plus complexe qu'anticipée.
J'ai donc décidé de m'assumer et d'utiliser mon compte gmail.
Initialement, la plateforme Wordpress était mon premier choix. Toutefois, lorsqu'est venu le temps d'ajouter Google Analytics la situation s'est encore complexifiée. Par souci d'intégration j'ai donc tout transféré sur la plateforme de Google: Blogger. Techniquement, j'étais prêt.

Quoi dire maintenant...
J'ai jonglé avec plusieurs sujets avant de m'arrêter sur un qui pourrait être d'intérêt à la fois pour un lecteur et un rédacteur. Après plusieurs tentatives et plusieurs lectures, je me suis arrêté sur les fausses nouvelles.

Qui suis-je sur les médias sociaux?
Une fois mon texte bien rédigé, il ne me restait qu'à attirer des lecteurs. Le problème est que je n'ai aucune présence dans les réseaux sociaux. J'ai créé un compte Facebook il y a dix ans. J'ai fait un profil partiel, mis une photo, navigué un peu dans l'interface et me suis déconnecté sans y retourné. L'expérience avec Twitter est semblable. Ma plus grande activité sur les réseaux sociaux consiste à accepter les invitations LinkedIn que je reçois de mes collègues de la "vrai vie réelle". Ce réseau me permet de garder à jour mon carnet d'adresse.
J'ai donc dû élaborer des publications sur ces trois réseaux expliquant ma démarche académique afin de signaler l'existence de mon blogue.
D'abord sur Facebook où j'ai expliqué la démarche suivi et invité mes relations à consulter mon blogue. 


Ensuite un court message sur LinkedIn.

J'ai aussi été alerte aux nouvelles relatives à mon blogue afin de profiter de la recrudescence de l'intérêt pour créer des nouveaux liens. J'ai retwitté et répondu à une nouvelle en prenant soin d'y lier mon blogue.


Fréquentation


Pendant la période de 7 semaines observées, le billet a été vu 127 fois.
80% des utilisateurs étaient nouveaux.
Le pic du premiers correspond à la réponse à l'article de RFI Mag.

Les données géographiques sont surprenantes considérant l'étroitesse des mes liens sociaux et la langue utilisée pour le billet.

De toute évidence, ma stratégie de diffusion n'a pas été très efficace. Pour générer du trafic sur un blogue, il faut absolument être actif sur les réseaux sociaux, habitude encore bien loin de ma réalité. Quelques messages ne sont pas suffisants pour créer un impact et attirer des lecteurs en dehors de ma famille immédiate. Un rédacteur actif doit maintenir une visibilité et un intérêt pour les lecteurs sur une base quasi quotidienne. Il doit également créer des liens avec d'autres créateurs et influenceurs afin de partager et élargir les auditoires.
Au-delà de la stratégie sociale, le contenu et l'approche de rédaction sont également des facteurs de popularité très important. Le texte rédigé ne présentait pas de caractéristiques virales mais plutôt celle d'un éditorial sans fil conducteur avec des messages précédents ou subséquents. Il faudrait plusieurs autres billets gravitant autour de concepts maîtres pour permettre la construction d'une base de lecteurs et de générer de l'intérêt par le partage sur d'autres réseaux sociaux.
L'expérience fut très enrichissante et me permettra de mieux cibler mes actions pour une éventuelle nouvelle initiative.

François M. Tremblay

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